Prochaines conférences de Jacques Henno




Pour plus d'information, cliquez sur le titre de chaque conférence.

lundi 23 décembre 2019

Interventions éligibles à la formation professionnelle - Datadock

Mes interventions destinées aux professionnels*** (enseignants, éducateurs, responsables et animateurs d’ACM - accueils collectifs de mineurs -, responsables de points information jeunesse, de médiathèques…) sont éligibles, sous conditions, à la formation professionnelle.

Elles  ont été rendues référençables dans le Datadock. Chaque financeur peut donc désormais les inscrire dans son catalogue de référence selon ses propres modalités.

*** « enregistré sous le numéro 11755888075. Cet enregistrement ne vaut pas agrément de l’État » (article L. 6352-12 du Code du Travail)

mercredi 11 décembre 2019

À Vénissieux (69) pour parler de « Pourquoi les réseaux sociaux fascinent enfants, adolescents et parents ? Comment en parler aux familles et aux élèves ? »


Le lundi 6 janvier 2020 je serai à Vénissieux (69) pour intervenir sur le thème des réseaux sociaux dans le cadre d’une journée pédagogique destinée aux enseignants et au personnel éducatif du Collège La Xavière de Vénissieux.

Je donnerai d'abord une conférence sur le thème « Pourquoi les réseaux sociaux fascinent enfants, adolescents et parents ? Comment en parler aux familles et aux élèves ? ». 

Puis j'animerai des ateliers regroupant chacun 5 à 6 personnes : chaque groupe réfléchira à la meilleure façon de résoudre un problème (tiré d’un cas réel) induit par l’utilisation des réseaux sociaux par les élèves ou les enseignants, dans le cadre scolaire ou non, mais ayant des répercussions directes sur la vie de l’établissement.

Ces interventions auront lieu dans le cadre de la formation professionnelle*, à l'invitation de la direction de cet établissement.
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* « enregistré sous le numéro 11755888075. Cet enregistrement ne vaut pas agrément de l’État » (article L. 6352-12 du Code du Travail




Photo : Romainbehar licence Creative Commons CC0 don universel au domaine public

Réalité virtuelle : quelles précautions pour les enfants et les ados ?

Tous les experts interrogés lors de mon enquête sur l'éthique de la réalité virtuelle publiée hier dans les Échos (http://bit.ly/ethiquerv) sont unanimes : pas de casque de réalité virtuelle pour les enfants de moins de 12 ans. D’abord parce que leur système visuel est plus sensible aux écrans « bleus ». Ensuite, parce que les enfants ne traitent pas les informations virtuelles de la même façon que les adultes, car leur cerveau n’est pas encore mature.En revanche, pour l’instant, le risque d’addiction serait assez faible, en raison du manque de confort des casques actuels, trop lourds pour être portés trop longtemps. Photo : https://www.pxfuel.com/en/free-photo-xdzyu Creative Commons Zero - CC0


mardi 10 décembre 2019

Jusqu’à quel point peut-on laisser la réalité virtuelle nous manipuler ?



J'ai publié ce matin dans Les Échos une enquête sur l'utilisation de la réalité virtuelle à des fins scientifiques, médicales, militaires, de formation, ou de divertissement et des problèmes éthiques que cela peut poser.Sensibilisation à la vie d’un SDF, simulation de l’annonce par un cadre de la fermeture d’une usine à des salariés, traitement des phobies, jeux vidéo…, les usages de la RV se multiplient dans les laboratoires de recherche, les ONG, les entreprises, les hôpitaux, les salles d’arcades, les foyers…Cet engouement pour la RV tient bien sûr à la baisse des coûts. Il est désormais possible d’acquérir un casque de RV autonome pour moins de 450 €. Pourtant, ces casques ne sont pas à mettre entre toutes les mains. Si la RV intéresse autant de monde, c’est qu’elle est soupçonnée de pouvoirs inédits.
Vous pouvez retrouver cet article en cliquant sur le lien suivant  http://bit.ly/ethiquerv

Cette enquête comporte également un encadré sur les précautions à prendre vis-à-vis des enfants et des adolescents :


Tous les experts interrogés sont unanimes : pas de casque de RV pour les enfants de moins de 12 ans. D’abord parce que leur système visuel est plus sensible aux écrans « bleus ». Ensuite, parce que les enfants ne traitent pas les informations virtuelles de la même façon que les adultes, car leur cerveau n’est pas encore mature. En revanche, pour l’instant, le risque d’addiction serait assez faible, en raison du manque de confort des casques actuels, trop lourds pour être portés trop longtemps.

jeudi 28 novembre 2019

Dernière conférence de l'année 2019, à Nozay (91)



C'était déjà un peu Noël mardi soir au Centre Culturel Robert Hossein de Nozay (91) où je suis intervenu devant des assistantes maternelles et des familles sur le thème « Écrans et réseaux sociaux : comment aider nos enfants à en faire bon usage ? », à la demande du RAM (Relais Assistantes Maternelles) de la mairie de Nozay.

Mon intervention avait été annoncée sur les panneaux lumineux de la ville.

Une très belle manière de terminer 2019 !

Un très grand merci aux associations de parents d'élèves, aux collectivités locales, aux établissements d'enseignement, aux caisses de retraite, etc. qui m'ont permis de donner plus de 60 conférences cette année.

Rendez-vous en 2020 !

mardi 29 octobre 2019

Faut-il interdire aux réseaux sociaux de « prendre la tête » de nos ados ?

Difficulté de concentration, manque de sommeil, lien social affaibli… Les universitaires de la Silicon Valley sont unanimes pour dénoncer les méfaits des écrans et des réseaux sociaux sur les adolescents. Mais ne sont pas d'accord sur les mesures à prendre.
Début septembre, j'ai séjourné une semaine dans la Silicon Valley pour interviewer des spécialistes de l'impact des réseaux sociaux sur les pré-ados et les ados, et travaillant à Stanford, à Berkeley, à l'université de Santa Clara, à l'université de Californie à Santa Cruz, à l'université d'Etat de San Francisco… Voici un premier compte-rendu de ces interviews, sous la forme d'un article que j'ai publié ce matin dans le quotidien Les Échos

Pour lire cet article : bit.ly/decrocherdesreseaux 

Photo ci-dessus : quelques-uns des experts interviewés

en haut, de gauche à droite : 
  • Ming Hsu, neuro économiste à la Haas Business School de l'Université de Californie à Berkeley.
  • Christine Carter, sociologue à Berkeley, auteur de The New Adolescence: Raising Happy and Successful Teens in an Age of Anxiety and Distraction (à paraître en 2020)
  • Nir Eyal, diplômé de la Stanford Business School, avait publié en 2014 Hooked (traduit en français : Comment créer un produit ou un service addictif, Eyrolles, 221 pages ) à destination des entreprises. Il publie cette année : Indistractable : How to control your attention and choose your life
  • Margarita Azmitia, professeur de psychologie à l'université de Californie à Santa Cruz 

en bas, de gauche à droite :

  • Jeff Hancock, professeur de communication, université Stanford
  • Irina Raicu, responsable du programme Éthique de l’Internet au Centre Markkula d’Éthique Appliquée de l’université de Santa Clara
  • Adriana Manago, enseigne la psychologie à l'université de Californie à Santa Cruz
  • Anna Lembke, psychiatre, responsable du département addiction du centre médical de l'université Stanford


dans la colonne de droite, entre Margarita Azmitia et Anna Lembke :

  • Erik Peper, professeur d’éducation à la santé à l’université d’État de San Francisco.

vendredi 25 octobre 2019

Comment les réseaux sociaux peuvent restreindre la liberté d'expression et l'ouverture d'esprit des adolescents


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Les réseaux sociaux sont le premier moyen d’information des jeunes, utilisés quotidiennement par 71% d’entre eux (1). Or la recherche du profit, l'absence de règles précises de modération et la part de marché prépondérante dont jouit le groupe Facebook  peuvent amener les Instagram et autres Twitter à proposer un contenu moins riche qu'il ne pourrait l'être.

Comme toutes les entreprises soumises aux lois du marché et en particulier au cours de Bourse, les GAFAM  - et à travers Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft, on désigne toutes les entreprises high-tech du monde – poursuivent un seul objectif : engranger le plus de bénéfice possible. Pour optimiser leurs profits, les réseaux sociaux jouent principalement sur les publicités que nous voyons. Pour pouvoir nous montrer le plus de pubs possibles, ils doivent retenir notre attention afin que nous passions toujours plus de temps sur ces plateformes. Pour retenir notre attention, elles doivent nous proposer des contenus qui nous intéressent. Les algorithmes de Facebook, Twitter ou Instagram vont donc avoir tendance à nous montrer les publications les plus populaires, les plus sensationnelles ou les plus susceptibles de nous intéresser en fonction de ce que nous avons déjà vu (effet entonnoir). In fine, tout cela restreint, malheureusement, la richesse du contenu proposé par les réseaux sociaux aux adolescents et leur ouverture d'esprit.

À cet effet entonnoir s'ajoutent les conséquences des politiques de modération menées par ces plateformes. D'une façon générale, la modération des contenus publiés sur le Web est une tâche extrêmement compliquée, qui met à rude épreuve les opérateurs qui en sont chargés et dans laquelle les moteurs de recherche et les réseaux sociaux ont un rôle ambigu. Un travail compliqué ?  Si tout le monde est d'accord sur les grandes règles de la modération qui reposent sur quelques grands principes intangibles  – on ne peut pas, par exemple, laisser libre cours à la haine ou aux propos racistes  -, il est parfois difficile de définir précisément de tels propos. De plus, la société évolue constamment : ce qui était toléré hier pourra être mal vu demain. Sur le plan humain, visionner des vidéos ou des textes nauséabonds est un travail très éprouvant psychologiquement dont les plateformes se déchargent souvent auprès de sous-traitants employant parfois un personnel mal formé et sous-payé. Enfin, le rôle des réseaux sociaux dans ce domaine est ambiguë car il a été mal fixé dès le départ. La plupart des plateformes étant américaines, elle se réfèrent à une loi américaine, la Section 230 du Communications Decency Act, qui remonte à 1996 : les intermédiaires comme les réseaux sociaux ne sont pas responsables des contenus qui y sont publiés par des tiers, ils ne sont pas obligés de les modérer (sauf si des contenus interdits leurs sont signalés), mais s'ils modèrent, ils peuvent le faire comme ils veulent. On ne peut pas accuser les réseaux sociaux de se servir de leurs politiques de modération pour censurer la liberté d'expression. Je pense plutôt que, dans ce domaine, ils font – mal - avec les moyens du bord.

Enfin, rappelons que Facebook concentre à lui tout seul quatre réseaux sociaux : Facebook, bien sûr, mais également Messenger, WhatsApp et Instagram. Depuis quelques mois, on voit une intégration de plus en plus poussée d'Instagram à Facebook : un utilisateur qui possède un compte chez Instagram et Facebook, peut automatiquement publier son contenu Instagram sur Facebook. Les deux réseaux ne sont donc plus concurrents et proposent de plus en plus de publications identiques, ce qui limite le choix des contenus.


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Source :
(1)         étude « les jeunes et l'information » réalisée par Médiamétrie pour le ministère de la Culture de septembre 2017 à mars 2018 https://www.culture.gouv.fr/media/presse/fichiers/2018/synthese-de-l-etude-les-jeunes-et-l-information



vendredi 4 octobre 2019

Dimanche, à Morangis (91), dans le cadre de la fête de la Science

Petit rappel : ce dimanche 6 octobre 2019, je serai à Morangis (91) pour animer un « brunch sciences » sur le thème de « Parents et enfants : comment faire bon usage des écrans », dans le cadre de la Fête de la Science 2019.

Cette conférence est destinée aux familles (parents et leurs enfants de sept ans ou plus)

À l'invitation de la Maison des Jeunes et de la Culture de Morangis, la MJC Relief.



10H30 

Espace Saint-Michel, 2 rue du Général Leclerc, 91420 Morangis



Public : familles (enfants à partir de sept ans)

Conférence gratuite et collation offerte par la municipalité !

lundi 23 septembre 2019

À Éragny-sur-Oise, le mardi 19 novembre 2019, pour parler de « Pourquoi nos jeunes passent autant de temps sur les réseaux sociaux ? Conseils pratiques pour les aider à en faire bon usage »

Le mardi 19 novembre 2019, je serai à Éragny-sur-Oise, pour donner une conférence sur : « Snapchat, Instagram, WhatsApp, TikTok, Discord… pourquoi nos jeunes passent autant de temps sur les réseaux sociaux ? Conseils pratiques pour les aider à en faire bon usage ».

À l'invitation de la Caisse des écoles d'Éragny-sur-Oise  et dans le cadre des 30 ans de la Convention Internationale des Droits de l'Enfant.

20HSalle Victor Jara Maison de la Challe, rue du Commerce, 95610 Éragny-sur-Oise

À Paris le 16 novembre 2019 pour parler de « Comment gérer les écrans en famille ».

Le samedi 16 novembre 2019 après-midi, je serai à Paris, dans le cadre des Journées Nationales de la Gémellité, pour donner une conférence-débat sur le thème « Comment gérer les écrans en famille ».

À l'invitation de la Fédération Jumeaux et plus 


Amphithéâtre Verniquet, 57 rue Cuvier, 75005 Paris

vendredi 20 septembre 2019

À Chartres le mardi 15 octobre pour parler de « Comment faire bon usage des écrans et des réseaux sociaux ? »

Le mardi 15 octobre 2019, je serai à Chartres pour intervenir devant les enfants et les parents de l’école Jean Paul II :

• l'après-midi je ferai deux exposés devant les élèves de CM1 et de CM2 sur le bon usage des nouvelles technologies.

• à 20H30,  je donnerai une conférence-débat de 2H environ, destinée aux adultes, sur le thème « Comment aider nos enfants à faire bon usage des écrans et des réseaux sociaux ».

À l'invitation de l'association des parents d'élèves (APEL) de cet établissement.

jeudi 19 septembre 2019

À Vernon (27), le jeudi 3 octobre 2019, pour parler des « réseaux sociaux, quand nos enfants "likent" !»

Le jeudi 3 octobre 2019, je serai à Vernon (27) pour donner une conférence intitulée « Les réseaux sociaux, quand nos enfants "likent" ! » sur le thème « Snapchat, Instagram, WhatsApp, TikTok, Discord… pourquoi nos jeunes passent autant de temps sur les réseaux sociaux ? Conseils pratiques pour les aider à en faire bon usage et pour les protéger.»

Cette conférence est organisée par l'Association Acteurs de Vie


Jeudi 3 octobre 2019

20H15

 Lycée Dumézil, Route d'Ivry, Vernon (27)

mercredi 18 septembre 2019

Ce matin sur Sud-Radio pour parler des smartphones et de la vie privée

J'ai participé ce matin à un débat organisé par Valérie Expert, de Sud-Radio, sur le thème « Nos portables servent-ils à espionner notre vie privée? »

J'ai parlé des applications - et en particulier des plateformes des réseaux sociaux - qui communiquent la nature de l’appareil que nous utilisons (marque et modèle, nom de l’éventuel opérateur de téléphonie mobile, dimension de l’écran…), notre géolocalisation, notre âge, notre sexe, notre adresse habituelle… (lire à ce sujet mon blog http://bit.ly/rgpdpassoire)

J'ai aussi évoqué la possibilité que les conversations que nous avons avec l'assistant vocal de notre smartphone puissent être réécoutées plus tard par des employés ou des sous-traitants d'Apple ou Google, à des « fins d'amélioration de service »…

Une émission à réécouter sur http://bit.ly/smartprivacy (seconde moitié de l'émission)

mercredi 4 septembre 2019

À Rennes le mardi 8 octobre pour parler de « Smartphones, jeux vidéo, réseaux sociaux... Nos enfants et les écrans : conseils pratiques pour les aider à en faire bon usage »

Le mardi 8 octobre 2019, je serai à Rennes pour donner une conférence sur le thème « Smartphones, jeux vidéo, réseaux sociaux... Nos enfants et les écrans : conseils pratiques pour les aider à en faire bon usage », destinée aux familles des École, Collège et Lycée Saint-Vincent Providence.

Cette conférence, organisée par l'association des parents d'élèves de l'école, du collège, du lycée et des classes préparatoires de l'établissement rennais Saint-Vincent-Providence (APEL) sera réservée aux adultes. 

lundi 2 septembre 2019

À Nozay (91) le 26 novembre 2019, pour parler de « Enfants de moins de trois ans, élèves du primaire, collégiens, lycéens… : quels sont les impacts des écrans et des réseaux sociaux sur nos enfants »


Le mardi 26 novembre 2019, je serai Nozay (91) pour donner une conférence sur : « Enfants de moins de trois ans, élèves du primaire, collégiens, lycéens… : quels sont les impacts des écrans et des réseaux sociaux sur nos enfants. Comment les aider à en faire bon usage ? »).

Cette conférence, organisée par le RAM (Relais Assistantes Maternelles) de la mairie de Nozay, sera réservée aux adultes.


20H 


Centre Culturel Robert Hossein

Rue des Pylandries, 
91620 Nozay

Interrogé par le Point

J'ai été interrogé, aux côtés d'autres experts, pour la couverture du Point de cette semaine consacrée aux écrans.

https://www.lepoint.fr/versions-numeriques/

N° 2452 - 

lundi 5 août 2019

Pourquoi Fortnite fascine les ados ?


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Votre enfant veut gagner des millions… à Fortnite en devenant joueur professionnel ? Ou passe trop de temps sur ce jeu ? Voici quelques arguments pour l’en dissuader…
 
Des fans du jeu déguisés en personnages de Fortnite
 Creative Commons - Sergey Galyonkin - https://galyonkin.com - Partage dans les mêmes Conditions 2.0 Générique (CC BY-SA 2.0)

Qu’est-ce que Fortnite ? 


Il existe en fait trois jeux Fortnite, mais le plus populaire est Fortnite Battle Royal, joué, à un moment ou un autre, par 250 millions de personnes à travers le monde, depuis son lancement en décembre 2017. Il a la particularité d'être joué par des joueurs plus jeunes et plus de filles que la plupart des autres jeux vidéo.

Fortnite est un jeu vidéo en ligne, multijoueur et avec « vue à la troisième personne » (le joueur voit le jeu à travers une caméra placée derrière ou à côté de lui ; c'est un peu moins stressant que les jeux de tir « à la première personne » où le joueur voit le jeu à travers ses propres yeux).

Il est disponible pour la plupart des ordinateurs, des smartphones et des consoles de jeu.

Le scénario est assez basique : les joueurs sont parachutés quelque part dans un univers qui va se rétrécir, ce qui les oblige à se rencontrer et s'éliminer par armes virtuelles.

Jusqu'à cent joueurs peuvent s'affronter. Ils peuvent jouer seuls ou par équipe de 2 à 4. Le jeu se termine lorsqu'il ne reste plus qu'une équipe ou un seul joueur. Les parties durent en moyenne une vingtaine de minutes.

Pourquoi ce jeu est-il aussi populaire  ?


Comme une seule équipe ou un seul joueur gagne, tous ceux qui ont perdu veulent immédiatement jouer la revanche. Le jeu peut alors devenir addictif.

Le jeu de base est gratuit. Les joueurs peuvent cependant acheter des skins (personnalisations de l’apparence du joueur) ou des pouvoirs. 

L'environnement ressemble à celui d'un dessin animé, avec peu d'images "sanguinolentes".

La décontraction est de mise : l’ambiance est plutôt bon enfant et les joueurs peuvent exprimer leurs sentiments, par exemple en dansant (la danse “Take the L(oss)” a été popularisée par Antoine Griezmann sur les terrains de foot)

Le jeu fonctionne par "saisons" : une nouvelle version du jeu sort tous les deux ou trois mois, ce qui renouvelle l'intérêt pour le jeu.

Il est très populaire sur les réseaux sociaux, car certaines célébrités y jouent.

Les équipes marketing d’Epic Games, l’éditeur du jeu, ont noué des accords commerciaux avec de grandes marques : il existe une version Fortnite du célèbre Monopoly ; dans une version temporaire de Fortnite, les joueurs pouvaient accéder à des armes appartenant aux super-héros des films de la série Avengers, comme le marteau de Thor ou les « Répulseurs » d'Iron Man

Epic Games crée régulièrement des événements autour du jeu. Son plus beau « coup » étant l’organisation d’une compétition mondiale, la Fortnite World Cup, les 27 et 28 juillet 2019, à Flushing Meadows (New-York, États-Unis). Environ 40 millions de joueurs ont participé aux éliminatoires. Fortnite aurait vendu plus de 19 000 billets entre 50 et 150 dollars (soit quelque 19 millions de dollars de recettes, de quoi couvrir une partie des 36 millions distribués aux vainqueurs des différentes compétitions). Et  le nombre de téléspectateurs, en simultané sur YouTube et Twitch (1) a atteint les 2,3 millions (2). 

Que dire aux enfants ?


Il ne faut surtout pas rabaisser les adolescents qui se passionnent pour Fortnite en leur disant qu’ils perdent leur temps dans une activité stupide. 

Il semble plus efficace de s’intéresser à leur passion, de leur demander ce qui les attire (le jeu en lui-même, le fait d’affronter d’autres personnes…), de faire éventuellement équipe avec eux lors d’une partie… 

Votre enfant sera flatté que vous vous intéressiez à son activité favorite du moment et vous saurez dorénavant de quoi vous parlerez lorsque vous discuterez de Fortnite avec lui…

Au cours de ces dialogues, l’idéal serait de faire comprendre petit à petit à votre ado que Fortnite est surtout une affaire de gros sous (en 2018, le jeu a rapporté 2,4 milliards de dollars - 2,16 milliards d’euros - à son éditeur)

Votre enfant veut devenir joueur professionnel ?


Pourquoi pas ;-) Mais pour beaucoup d’appelés (250 millions de joueurs…), il y aura très peu d‘élus : quelques dizaines de joueurs se sont partagés les 36 millions de dollars distribués lors de la coupe du monde 2019. Par sécurité, il ferait mieux d’assurer ses arrières en travaillant bien au collège ou au lycée, afin de pouvoir faire des études supérieures, au cas où sa carrière de joueur tourne court.

Elle risque de tourner d’autant plus court que l’engouement pour Fortnite va forcément retomber un jour ou l’autre, au profit d’un nouveau jeu…

S’il veut être sûr de gagner de l’argent avec les jeux vidéo, il ferait mieux de faire des études lui permettant d’entrer chez un éditeur de jeux. Ce sont les éditeurs qui gagnent le plus d’argent, pas les joueurs !

En attendant, dites-lui qu’il peut jouer, mais modérément : maximum deux ou trois parties de 20 minutes chacune par jour en semaine pendant l’année scolaire. Un peu plus le week-end et pendant les vacances. Il est important de faire une pause entre les parties pour faire retomber l’excitation. Et plus un enfant passe de temps devant les écrans, moins ses résultats scolaires risquent d’être bons

Idéalement, pas d’écran après le dîner.


Que peuvent faire les parents ?


Si leurs enfants jouent sur des consoles de jeux (Nintendo Switch, Microsoft XBox ou Sony Playstation), les parents peuvent activer le contrôle parental de ces consoles pour limiter le temps que leurs enfants vont y passer.

Sur les ordinateurs Mac et Windows, il est possible de configurer des sessions qui offrent un accès global à l'ordinateur à tel ou tel enfant pendant une durée quotidienne limitée.

Sur les smartphones sous Android (Samsung…) et les versions les plus récentes d'iOS (iPhone), il est possible de limiter l'accès global au téléphone.

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  1. Twitch est une plateforme de streaming permettant de voir des parties de jeu vidéo en direct ou en différé. 
  2. Source pour tous les chiffres concernant la Fortnite World Cup : communiqué de presse Epic Games : https://www.epicgames.com/fortnite/fr/news/the-fortnite-world-cup-a-record-setting-tournament