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mardi 8 mars 2016
Une raison de plus pour que nos enfants apprennent à bien utiliser le Web et les réseaux sociaux : demain, les établissements de crédit scanneront tout ce qui se passe sur Internet
Et
si demain, nos enfants, devenus adultes, regrettaient ce qu'ils avaient
publié sur Internet ou les amis avec qui ils s'étaient liés sur les
réseaux sociaux, parce qu'un crédit leur était refusé ?
Ce scénario est tout à fait plausible : j'ai publié ce matin dans le quotidien Les Echos un article sur une nouvelle tendance qui arrive des Etats-Unis et d'Asie : utiliser les données publiques, les réseaux sociaux et les algorithmes prédictifs pour évaluer, en quelques minutes, les capacités de remboursement des individus ou des petites entreprises.
Pour évaluer le risque que représente un emprunteur, des start-up (Affirm, Biz2credit, Zest Finance aux Etats-Unis…, Lenddo aux Philippines…) scannent des centaines de « signaux faibles » : temps passé à taper son adresse e-mail (pour détecter les copier-coller, souvent symptomatiques d'une adresse créée pour la circonstance…), horaire de la demande (les formulaires remplis la nuit suscitent la méfiance…), identité sur les réseaux sociaux, descriptif du travail sur Linkedin, nombre d'amis sur Facebook, heures et fréquence d'envoi des courriels…
Si cette tendance se confirme, à l'avenir l'obtention d'un crédit dépendra pour nos enfants des traces qu'ils auront laissées sur le Web…
Pour en savoir plus :
Comment le Big Data va bousculer le crédit
Ce scénario est tout à fait plausible : j'ai publié ce matin dans le quotidien Les Echos un article sur une nouvelle tendance qui arrive des Etats-Unis et d'Asie : utiliser les données publiques, les réseaux sociaux et les algorithmes prédictifs pour évaluer, en quelques minutes, les capacités de remboursement des individus ou des petites entreprises.
Pour évaluer le risque que représente un emprunteur, des start-up (Affirm, Biz2credit, Zest Finance aux Etats-Unis…, Lenddo aux Philippines…) scannent des centaines de « signaux faibles » : temps passé à taper son adresse e-mail (pour détecter les copier-coller, souvent symptomatiques d'une adresse créée pour la circonstance…), horaire de la demande (les formulaires remplis la nuit suscitent la méfiance…), identité sur les réseaux sociaux, descriptif du travail sur Linkedin, nombre d'amis sur Facebook, heures et fréquence d'envoi des courriels…
Si cette tendance se confirme, à l'avenir l'obtention d'un crédit dépendra pour nos enfants des traces qu'ils auront laissées sur le Web…
Pour en savoir plus :
Comment le Big Data va bousculer le crédit
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Jacques Henno